Qu'est-ce qu'une âme ?

Il apparaît bien compliqué d'obtenir une définition simple de l'âme. En fait, on est très peu renseigné. 

Le Phédon de Platon sur la mort de Socrate va à l'essentiel sans pour autant ne rien expliquer : « Est-ce autre chose que la séparation de l'âme d'avec le corps ? On est mort, quand le corps, séparé de l'âme, reste seul, à part, avec lui-même, et quand l'âme, séparée du corps, reste seule, à part, avec elle-même ».

Il est question dans cet extrait de l'élévation de l'âme après la mort du corps de chair. Oui, mais encore ? C'est quoi une âme ? 

Comme des textes l'indiquent, nous apprenons que l'âme est formée d'un air enflammé. C'est assez plausible. Mais uniquement du point de vue de la création. Car la vie vient du souffle et du Verbe sur un plan originel, et non matériel.


L'âme selon Descartes

Descartes, envisageait le cerveau comme le siège de l'âme, précisant : « les deux hémisphères du cerveau étant symétriques et la pensée étant unique, l'âme serait située dans la glande pinéale, elle-même unique, au centre. ».

C'est une possibilité, puisque le principe de vie est déjà dans le cerveau. Le cœur, lui, exprime les sentiments et fait vivre ce qui engendre la pensée. Mais lorsque le cœur s'arrête, il n'y a plus de vie, au sens physiologique. Cependant l'âme demeure malgré tout, et s'en va parfois avant, pendant, et encore, après la mort, selon les cas.


« Corpus Anima Spiritus »

Il y a longtemps que la triade de Saint-Paul était connue. C'était jadis, la forme de langage des mégalithiers, qui observaient les trois états de la lumière solaire. Ils correspondaient aux trois visions cérébrales. Des deux yeux en premier lieu, du troisième œil, et ensuite du quatrième œil, se traduisant par des couleurs différentes, dont ils surent graver dans la pierre leur formulation.

Représentons-nous un simple triangle. Ainsi, depuis la terre ou base du triangle, la matière correspond à « corpus », milieu du triangle, le mental correspond à « Anima », haut du triangle, Sacralisation correspond à « Spiritus ». Matière-Mental- Sacralisation. 

La formule latine de l'anima est la base du cerveau en général, physiquement il y a animation et psychiquement il y a Animus. Plus exactement, selon Maurice Guinguand : « Anima se situe à l'épiphyse, les deux autres devant et derrière, puis, à l'hypophyse, Animis : personnalité - préservation, et au troisième ventricule de la vibration, Animos (animosité Adversité, refus) ».


L'âme serait dans le cerveau ?

Nous en arrivons à localiser et préciser que le cerveau serait, c'est une supposition, le principe initial de l'âme, puisqu'il est aussi le principe de la vie. 

Spéculativement, on soupçonne une zone dans le cerveau proche des glandes épiphyse et hypophyse. Mais cette supposée observation découlant d'un phénomène uniquement fluidique et vibratoire n'apporte aucune certitude sur la nature propre de l'âme, ni sur sa localisation exacte. 

Seules les aptitudes que possède ou que développe le psychisme tout au long d'une vie, tendent à élever ou à abaisser cette âme. 

C'est par photométrie que l'âme se manifeste sur le plan physique et matériel, en accompagnant le sujet tout au long de sa vie. Mais la situer n'est pas de notre expertise et nous courrions des chances, de commettre de graves erreurs.


Parcours d'une âme

Pour ce qui est du cheminement de l'âme, c'est plus particulier, car cette âme est strictement personnelle et ce ne peut être elle qui, totalement, se réincarne dans un autre corps. L'âme durant la vie d'un individu, a fait son chemin, elle est en quelque sorte, cataloguée. 

A notre avis, ce qui se réincarne, c'est tout le matériel psychique qui l'aura aidé à se définir, c'est-à-dire, son écorce de grain de blé. Et cette enveloppe est alors prête à recevoir un nouveau ferment. 

Ce ne sont pas obligatoirement les aptitudes personnelles qui aident à définir le chemin que parcourra une âme. On peut simplement le supposer en ce qui a trait à la destinée terrestre, et quelque peu vibratoire d'un individu. Mais sur le plan spirituel atteint, nous ne pouvons rien affirmer, car le reste ne dépend pas de nous, mais de la grâce, émanant d'un plan supérieur et pourrait-on dire, divin.


Corps éthérique et astral

Le corps éthérique qui appartient à la terre et à son propre magnétisme est à différencier du corps astral, n'appartenant plus à la terre, mais dépendant du magnétisme d'un autre monde, dans la lumière. 

Seuls les véritables clairvoyants le perçoivent, ainsi que des individus spiritualisés. Mais rares sont-ils contrairement à ce qu'en pensent certains. 

A titre de supposition, ce serait donc cet ensemble formant le corps astral, dont les tendances - agissements, refoulements, attachements, libérations - qui auront imprégné l'âme du vivant, qui perdureraient en le même être, auquel s'ajouterait une parcelle nouvelle. 

Quand aux souvenirs antérieurs, ce serait dans l'esprit aurique et astral, que seraient incrustés les souvenirs terrestres, et non terrestres, d'un lointain passé. Il serait donc possible de ne pas perdre le contact avec ce qui a été vécu.


Quel est le point de vue de Eglise catholique et Apostolique Romaine ?

Durant les six siècles d'Inquisition, Église catholique aurait sûrement condamné des écrits de ce genre et envoyé « l'auteur sur un bûcher ! »  

Tout d'abord, contrairement à ce que l'on pourrait croire, Église catholique ne comprend pas le sens « immortalité de l'âme », excepté au regard d'une finalité dont la résurrection des corps est l'aboutissement.

Quels corps ? Croyance un peu simpliste balayant toutes autres possibilités. 

De notre point de vue « hérétique » et dans l'éventualité de garder le contact avec ce qui a été vécu : il pourrait cependant y avoir interférence lorsque l'âme a trouvé son chemin, et retrouvé ceux qu'elle a connus et aimés. Mais rien ne le confirme.


« retrouvé ceux qu'elle a aimés… » ?

Il n'est plus question ici de corps physiques, mais de corps fluidiques. Ce qui produira les jonctions antérieures, les retrouvailles, ne pourra être que ce qui a subsisté de l'Amour. 

Le monde étant le fruit de l'amour d'un dieu créateur pour sa création, ces traces d'amour perdurables scelleront des liens entre certaines créatures, qui facilement se rencontreront à intervalle de temps, de siècles, de millénaires, sans que la forme d'identité ne se perde jamais. 

Si bien qu'une créature pourrait ainsi rejoindre, en un espace intemporel, les personnes qu'elle a aimées à un niveau supérieur. Car les haines doivent également subsister et se retrouver en un stade inférieur, de non-amour et de non-dieu.

D'ailleurs, nous pensons que c'est cet amour qui se crée au moment de la mort, et qui aide sûrement à passer les divers plans de l'au-delà, avant d'accéder à un stade supérieur, où l'amour du créateur doit être primordial, en cet état astral, et non astronomique.


Au-Delà de la mort


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