AU-DELÀ DE LA MORT
La résurrection de Jésus tendrait elle à prouver que la vie continue au-delà de la mort ? La religion catholique enseigne que la résurrection de Jésus-Christ procure la vie éternelle. Il n'est pas interdit de le croire. D'autant que les phénomènes inexpliqués d'apparitions du Christ permettraient peut-être d'envisager différemment la mort.
La mort au-delà inconcevable un mystère insondable. Incapable d'appréhender la mort notre esprit se limite au corporel sur le plan physique matériel.
Cette frontière entre la vie et la mort désempare l'individu refusant de croire que la vie continue après le dernier souffle. La vie après la mort ne fait pas l'unanimité.
Certains croient à une vie après la mort, tandis que d'autres pensent que tout se fini, et que rien ne subsiste au-delà de la mort.
Quelles que soient les convictions, la mort demeure un thème difficile à aborder à notre époque.
Nous sommes tous face à une réalité inévitable pour laquelle nous ne pouvons que spéculer sur ce qu'il adviendrait après la mort.
Aura
L'être humain (vous et moi) est enveloppé par différents corps subtils ou énergétiques. L'ensemble essentiellement fluidique et vibratoire est appelé « Aura ». Vous en avez sûrement entendu parler ?
On envisage la possibilité d'une continuité de la vie au-delà de la mort. Mais sans plus le corps physique, l'existence serait totalement différente de celle vécu sur le plan terrestre.
La mort est un départ vers l'immatériel. Pour quitter les limites du monde visible, le corps éthérique, (non palpable), prend le relais.
Le 2ème monde de l'Homme Par Maurice Guinguand
Passage dans l'au-delà
On ne sait pas si la conscience non neuronale permettrait un éveil durant le passage dans l'au-delà. Après la cessation de la vie, après la rupture de la corde d'argent (11ème paragraphe), la forme éthérique se détache progressivement du corps et se retrouve en voie de passage pour suivre son cheminement au-delà de la matière.
Le véritable clairvoyant peut observer le détachement du corps éthérique. Il peut également voir sa forme fluidique assister à ses propres funérailles à proximité où repose son corps, ainsi que près de ses proches.
Mais cela ne signifie pas que le défunt soit conscient de ce qui lui arrive. Il peut très bien assister à son enterrement sans faire de lien avec lui-même.
Que se passe-t-il après la mort ?
Le fatalisme argumenterait qu'on verra bien une fois que l'on y sera. Quant à La Palice, si une question comprend parfois la réponse, de toute évidence, celle-ci, ?
Si le ciel l'avait permis
Il y a de nombreuses années pour parfaire un blog intitulé "jesus resurrection astrale" nous avions envisagé une étude hors doctrine sur la vie après la mort à l'aide d'une documentation inédite réalisée par l'écrivain ésotériste, Maurice Guinguand, (1916-1998).
L'étude concernait le passage inévitable dans le sombre monde des entités au-delà du monde invisible entourant la terre dont nul ne sait rien.
Mais nous avons dû abandonner le projet parce qu'il ne nous était pas permis de poursuivre au-delà sans risque de commettre de graves erreurs.
Croire ou non
Que l'on croit ou non à une vie après la mort, à l'inverse de la naissance, un processus que nous pensons universel s'ensuivrait. Avec toutefois quelques variantes, selon les mœurs, et le niveau mental, et spirituel, si notion il y a. De même qu'en fonction de la collectivité, l'appartenance, le courant idéologique, religieux, mystique, athée, satanique, philosophique, etc.
Votre Attention !
Éventuellement si on décelait des bribes d'un déjà lu, ce serait une coïncidence ou bien parce que certaines idées se rejoindraient. Mais sans relever de la même trajectoire ni de la même finalité. Ce que l'on expose n'est pas une synthèse de ce qui aurait pu avoir été pensé ou écrit.
Le spiritisme, la théosophie, ni autres courants plus ou moins similaires que l'on ne reconnaît pas comme approchant d'une possible vérité n'auront aucunement participé.
Après la mort
Partant du principe qu'avant la naissance on est « esprit, après la mort, on le redevient naturellement, à mesure que le corps se fluidifie. Puis comme entraîné, invité à traverser un sombre monde d'entités (dernier paragraphe.), qu'il faudra dépasser, ne veut pas dire dans tous les cas, que la condition du moment serait objectivement connue ou reconnue.
Ce nouvel état d'existence pourrait être assimilé à un rêve, tant l'esprit, confus, à ce moment, le priverait d'un éveil favorisant l'éclaircissement de la soudaine condition.
Phase précédant la mort
Des textes mentionnent une sorte d'évanouissement ou d'endormissement. Il s'agirait d'un "temps d'adaptation" avant de recouvrir une conscience, permettant la reconnaissance de l'état d'après la mort, et de fait, sa propre mort.
- Jésus-Christ demeura sans vie durant les trois premiers jours de sa mise au tombeau.
On pourrait supposer que durant un temps, il ne serait guère aisé pour tous, d'émerger de cette sorte d'endormissement, dû à la mort, et plus particulièrement à la nouvelle condition, à la nouvelle ambiance dans laquelle l'esprit serait, non encore parvenu à se retrouver ni à savoir ce qu'il est devenu.
C'est pourquoi, le défunt ou la forme éthérique, peut très bien participer à son cortège mortuaire sans comprendre, et sans établir de lien avec lui-même, du moins, celui qu'il était sur un plan matériel, d'où il se détache progressivement.
Par ailleurs, la notion du sacré, du spirituel ayant participé de la vie d'un individu, pourrait être un apport concourant à la reconnaissance de sa nouvelle condition, mais ce n'est pas obligatoire.
La prière
La messe pour un mourant ou la cérémonie appropriée selon le culte pratiqué est indiquée. La prière n'est pas sans effet. Elle profite au défunt, pas tant à sa dépouille, mais plus particulièrement à son esprit. Favorisant l'élévation de son âme, proche de son corps fluidique, l'accompagnant.
De notre point de vue, l'âme, ne serait pas dissociée, ni associée au corps astral. L'âme serait sa qualité, son rayonnement ou sa noirceur.
Cérémonie mortuaire
La messe en général, dont celle célébrée à l'intention du défunt, ainsi que tous rituels comprenant des sacrements, et des actes ritualistes, tend à rejoindre dans sa forme, un principe supérieur, sur un plan non terrestre. C'est ce qu'il faudrait comprendre.
Une fois le point atteint, un retour s'opère, créant un état de sérénité, ou un état de grâce, qui se diffuse et se communique en pénétrant la partie supérieure de l'être. - voire (illustration) "le 2ème monde de l'Homme" -
Dans notre exemple, c'est bien à l'esprit qui a quitté le corps mortel que profitent les bienfaits d'une intention formulée avec dévotion. Non au corps physique qui n'est plus qu'une enveloppe vide dépourvue de vie.
A condition aussi que les membres de l'assemblée, officiant compris, ne languissent pas la fin de la cérémonie pour aller vaquer à leurs occupations. Mais qu'ils participent unis dans la prière et le recueillement à cette formulation qui devrait être soutenue d'une pensée dirigée à l'intention du défunt.
Nos Pensées
De cette manière, une formulation prend vie et atteint son but. De même qu'une pensée émise intentionnellement, rejoint des forces spiritualisées, ou démoniaques, selon la tendance de tout un chacun, au-delà du monde invisible entourant la terre.
Quelle que soit la tradition, la cérémonie pour les morts est un appel, produisant un rappel pour l'esprit du défunt, mais produisant également un effet sur un plan supérieur, que nous ne pouvons pas analyser, faute de ne rien savoir.
C'est utile à l'esprit du défunt. Les bonnes pensées (lui) sont utiles. Les intentions, les paroles que l'on pourrait prononcer à voix haute sans avoir honte, le réconforte. N'oublions pas que dans bien des cas, le mort entend.
Cela ne veut pas dire que le défunt établisse un lien avec celui qu'il a été. Mais ça pourrait le rattraper plus tard.
Tendances
Selon les tendances et la manière dont il aura vécu, le défunt pourrait attirer ou aimanter des entités de mêmes natures qui le reconnaîtront, sans pour autant ne s'être jamais connu, donc autant de bonnes que de moins bonnes.
Mérites
Quand bien même pourrait on supposer n'avoir rien à se reprocher, ce qui serait rarissime, avouons le, des courants divers de pensées se retrouveraient, tout prêts à accueillir les nouveaux arrivants, et qui plus est, leurs auteurs.
Idées-formes
Maurice Guinguand, écrivain ésotériste : « Les idées-formes, qui sont des idées pensées avec vigueur et intention, se développent et tournent à la surface de la terre dès qu'elles sont émises. Elles peuvent être dirigées contre des êtres connus ou inconnus. Il ne s'agit à ce moment que d'une mise en phase volontaire ou involontaire sur une même longueur d'onde. Plus dangereuses sont les idées-groupes.. ».
Nous avons eu l'occasion de parler d'un plan métapsychique de la pensée au sujet « les chrétiens et la sexualité ». Mais l'explication par Maurice Guinguand complémentera le sens, perdurant, (c'est logique), après la vie :
« Nous-même, nous ne sommes pas conscients du fait qu'une idée, pensée profondément, puisse être créée une fois pour toutes et graviter jusqu'à la limite des temps. »
idées-groupes
« Cependant, toutes ces idées non captées se retrouvent au moment de la mort, quand l'émetteur du monde-matière va passer dans le monde-fluides. Elles reviennent vers leur auteur, et c'est ce qui peut faire poids ou contrepoids dans la balance du jugement particulier.
Parmi toutes ces idées-groupes, il y a évidemment réunion des esprits inférieurs et supérieurs, et, dans leur rotation dans l'aura de la terre, dans le monde subtil et celui de la pensée, peuvent s'intégrer d'autres êtres incréés répondant aux mêmes vibrations. »
Bagage Mental et Spirituel
Ainsi l'environnement dans lequel l'esprit d'un défunt chemine dépendrait de plusieurs facteurs, et pourrait être aussi paisible et agréable, qu'inquiétant et déplaisant. Et tout en observant la scène, il pourrait en être inconscient.
Ce qui ne sous-entend pas, bien au contraire, que les perceptions seraient altérées, jusqu'à dispenser le sujet d'émotions.
Pensons à l'âme qui n'a pas (de notre point de vue) de raisonnement propre mais qui s'est imprégnée de tous les penchants d'un individu qui aura contribué, le sachant ou non, à la définir durant sa vie.
Toutes les émotions se retrouvent dans l'au-delà puisque inhérentes à la nature individuelle d'une personne. C'est ce que nous appelons le bagage Mental et Spirituel, subsistant au-delà de la mort.
Cet ensemble contient la somme des actes intéressés et désintéressés, les mérites, renonciations, fautes, etc. De même que, ce qui aura ému la personne, dans la joie et la tristesse, ainsi qu'à l'égard des êtres souffrants dans tous les règnes.
Jugement particulier
Ce n'est qu'une fois rendu devant Le Jugement très particulier que la mémoire sera ravivée. A cet instant chacun établira forcément un lien avec celui ou celle qu'elle aura été et rien ne pourra être nié. La vérité sera telle qu'elle sera. Alors serait subi ce qu'il adviendrait.
Conscience Universelle
Déjà par la pratique du dédoublement du corps éthérique du corps physique, il est possible pour certains d'avoir accès à un contact du passé et du futur simultanément. Possible également d'avoir accès à la conscience universelle.
Durant la vie terrestre, la conscience universelle est une source d'inspiration dans différents domaines. Par ailleurs, on a de bonnes raisons de penser que sans plus aucune limitation due à l'incarnation, les sens seront décuplés.
Petite gens !
Après, qui sait ? Nul ne le sait ! Contrairement à ceux qui affirment détenir la vérité. Ceux qui prétendent être renseignés par des esprits. Ceux qui fondent des certitudes sur diverses doctrines contemporaines. Petite gens ! cela ne dépend pas de soi.
L'infernal paradis Maurice Guinguand
« N'oublions pas que chaque vie est intégrée dans un programme commun, faisant partie de ces conscience et intelligence universelles. Nous ne sommes pas libres totalement. Nous ne sommes libres qu'en fonction de certains critères, et nous croyons en être les détenteurs, maîtres de notre individualité, de nos perspectives d'avenir.
Alors qu'en réalité, nous ne sommes que les instruments évoluant, pérégrinant dans un univers incompréhensible régi par des lois dont nous ne percevons pas les raisons essentielles. »
« Nous ne sommes rien, mais nous sommes la répétition d'une autre chose dans un au-delà que nous ne concevons pas, parce que nous nous arrêtons à l'état dans lequel nous sommes. »
Spéculations
Ce qui vient d'être exposé relève uniquement de projections personnelles. De plus, cela ne concernerait qu'un temps terrestre suivant le décès.
Temps nécessaire, relatif aux trois jours, (annoncés à plusieurs reprises par le Christ Futur), pour que le double éthérique se sépare avec sa corde d'argent du corps physique.
On pense que durant cette phase, il serait possible de réaliser le changement d'état, mais également d'en prendre conscience. Du fait aussi, qu'il y aurait (encore) perception des activités autour du défunt.
On suppose que la pensée suivra le double éthérique comme lors d'un dédoublement, tant que la forme éthérique dépendra du magnétisme terrestre, car d'appartenance à celui-ci, le double éthérique, contrairement au corps astral *, demeurerait sur un plan parallèle.
• Saint-Paul : corps glorieux, spirituel, de lumière.
Après la mort le corps astral prendrait le relais ?
On pourrait supposer que le corps astral serait le réceptacle de l'esprit. Selon son rayonnement, son intensité, il poursuivrait son accession dans la lumière spiritualisant, et rapport aux mérites, il atteindrait l'état qui lui est destiné.
Une future réincarnation serait toujours possible si le corps astral d'un être n'était pas encore suffisamment épuré, approchant la luminosité de la lumière originelle, qui à ce stade, dispenserait alors l'esprit de toute involution.
Mais le retour à une incarnation n'est pas le seul moyen.
La réincarnation
La réincarnation a été mal comprise en Occident. Si réincarnation, il y a, ce n'est pas le "JE" ni le "MOI" qui se réincarnerait, mais somme toute le capital bon ou mauvais qui se retrouverait dans un nouvel individu.
Spiritisme
Ce passage s'effectuera sans doute par étapes. Il serait bien difficile de parvenir à les situer, comparativement au spiritisme, qui en donne un détail préfabriqué, mentionnant différents degrés de spiritualisations, mais sans ne rien expliquer plus avant.
Cela n'est pas aussi élémentaire et hiérarchisé que dans un jeu vidéo, fantastique, où l'intérêt est de franchir des niveaux, en vue d'acquérir une forme d'immortalité illusoire.
Conclusion
La mort demeure une énigme irrésolue. Un sujet qui ne suscite guère qu'une curiosité morbide sinon un déni total. Mais nul ne sait ce qu'il advient.